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Rompre avec le ciel / 13.02 - 23.02.2019

Thomas Van Reghem
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Rompre avec le ciel

 

Pour cette première exposition de la Galerie Faure Beaulieu, c’est avec un immense plaisir que nous présentons l’exposition « Rompre avec le ciel » de Thomas Van Reghem. Intrigante, poétique et mystérieuse, nous vous invitons à la découvrir du 13 au 23 février 2019 à Vitrine-65 dans l’espace du Haut-Marais.

 

Ethnologue-poète et artiste de la mémoire, nourri par de nombreuses lectures, Thomas Van Reghem s’en évade pour sillonner la planète et interroger le monde qui l’entoure. Artiste pluridisciplinaire, réalisant des objets littéraires et poétiques, il fut l’élève d’Emmanuel Saulnier durant cinq années aux Beaux-Arts de Paris. On retrouve aujourd’hui ses oeuvres dans plusieurs collections reconnues, dont celle de Frédéric de Goldschmidt ou encore Jean-Philippe Vernes.

 

« La contemplation du ciel est la grâce et la malédiction de l'humanité. C’est ainsi que l’indien introduit un élément rationnel dans la cosmologie en établissant une analogie entre cette maison-cosmos et sa maison à degrés, dans laquelle on entre par une échelle. »

 

Aby Warburg, Le rituel du serpent, Paris, Éditions Macula, p.71.

 

« Au Nord de Beyrouth, j’ai tenté d’observer les étoiles à travers le miroir de la mer mais un polder y avait été construit avec les ruines de la guerre. C’est alors que, dans la masse fluide du béton morcelé, je devais trouver les traces du ciel. Sortant du béton et fait d’acier rouillé, j’y trouvais le dessin des constellations. Les forces du mouvement cosmique étaient remplacées par l’action des pelleteuses qui redessinaient la carte se déployant sous mes yeux. »

Thomas Van Reghem

 

 

Depuis la nuit des temps, les peuples ont observé les étoiles. Ils ont nommé, interprété et géométrisé le ciel selon leur propre culture. 

 

Aujourd’hui, à l’ère de la rationalité scientifique, l’humanité n’a plus besoin de regarder le ciel pour connaitre son rythme de vie et orienter sa route. Le cosmos représentait l’immuabilité céleste en opposition avec le chaos terrestre. Maintenant, nous savons que les étoiles meurent aussi. Face à la perte de ce lien, une question se pose alors :

 

Le lien avec le ciel aurait-il été rompu ?

 

Confronté à ces interrogations, Thomas Van Reghem propose, au travers de ses œuvres, de recomposer une histoire qui ne tenterait pas de faire le lien entre le ciel et la terre, mais de relier une terre à une autre. Ainsi, à travers la création de constellations terrestres dans des lieux où le rapport au monde a été bouleversé, il propose une cartographie d’espaces où le vivant essaye de retrouver ses repères.

 

Pour cela, Thomas Van Reghem a étudié et mis en parallèle, les traces de combattants dans les souterrains du Donbass ukrainien, les trajets des insectes guidés par la lumière artificielle de nos villes et le marquage des arbres dans une forêt brulée au Portugal.

 

En résultent différentes géographies et fragments de mondes énigmatiques nous interrogeant sur le rapport entre l’individu et son monde en perpétuel mouvement.

Vernissage mercredi 13 février dès 18h

Vitrine-65
65, rue Notre Dame de Nazareth 75003 Paris
du mercredi au Samedi, de 14h30 à 19h30
et sur rendez-vous
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